Le troisième âge

De 7 à 77 ans

De 7 à 77 ans

La vieillesse est l’âge ultime de l’être humain, qui succède à l’âge mûr, appelé aussi par euphémisme « troisième âge » (on nomme parfois quatrième âge le moment où l’on devient dépendant, qui correspondait dans la décennie 1990 au moment où on bénéficiait de l’aide physique de ses enfants nouvellement retraités). La vieillesse était naguère associée à l’entrée dans la soixantaine, voire avant. Au XVIIe siècle, on parlait des personnes ayant entre 60 et 70 ans comme de vieillards. S’il n’y a pas réellement d’âge biologique de la vieillesse, le regard social met un peu plus de temps à suivre l’évolution de la santé publique. Dans les sociétés occidentales contemporaines, des expressions telles que senior ou personne âgée remplacent cependant vieux ou vieillard, déplacés à des âges ultérieurs de la vie. Un premier palier commence vers l’âge de soixante-cinq ans lorsque la plupart des personnes ont pu quitter la vie active. Ces personnes peuvent avoir autant d’activités, voire davantage, mais celles-ci s’exercent plus souvent pour leurs loisirs ou encore dans le bénévolat, et de façon plus espacée qui évite enfin la routine quotidienne des transports.

Le troisième âge

Le troisième âge

Signes physiques
On retrouve en général, chez une personne âgée, rides, cheveux blancs et perte des cheveux (pouvant provoquer – souvent chez l’homme – une alopécie complète ou incomplète ; les uns comme les autres de ces symptômes peuvent commencer entre 30 et 60 ans. Après 75 ans, des signes de faiblesse physiques et des dérèglements physiologiques tendent à se développer. Entre ces deux âges apparaissent souvent l’arthrite, l’arthrose, les rhumatismes, qui font perdre de leur grâce à la démarche et aux gestes et rendent aussi la vie quotidienne moins commode. Les performances de la mémoire sont progressivement affectées.

Le troisième âge

Le troisième âge (2)

Signes sociaux
La vieillesse répond aujourd’hui principalement à des injonctions sociales et médiatiques. La dépendance, ou la perte d’autonomie, de la personne du quatrième âge est la mesure principale de l’état de vieillesse. La fragilisation peut être d’ordre physique, mental ou moral, mais aussi économique. La fragilisation mentale comprend le « syndrome de désinvestissement » (refus de se mouvoir, de manger et de boire, retrait social).

Maladie d’Alzheimer
La fragilisation mentale comprend aussi la maladie d’Alzheimer. Quand une personne âgée a les symptomes de la maladie, la zone temporelle où elle se projette devient plus centrée sur le présent, et elle devient principalement préoccupée par sa sécurité et sa survie. On disait autrefois, maladroitement, qu’elle « retombait en enfance ». La part de vérité de cette formulation est qu’elle a plus que jamais depuis l’enfance besoin d’affection et de réconfort. Quand on n’arrive plus à accomplir certains actes de la vie courante, rien n’est plus réconfortant que la présence des êtres chers même si la personne malade ne semble pas reconnaître ses proches.

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Les premiers signes
Les personnes atteintes d’un début d’Alzheimer s’habituent à leur environnement, qu’elles appellent « leur maison » et appréhendent fortement l’idée de s’en éloigner. Lors d’un déménagement, la conservation des meubles familiaux les rassure, mais elles sont longtemps désorientées. Dans des cas plus sérieux, ces personnes commencent à confondre les choses, par exemple ne savent plus si elles ont vu récemment des personnes ou des photos de celles-ci. Un avantage de la situation est qu’elles sont rassurées si elles sont entourées de photos ou d’objets familiers. Les personnes doivent être aidés pour certaines habitudes, comme pour la prise de repas, avec un accompagnement par une personne préposée ou un rappel à l’aide d’une horloge. À mesure que la maladie prend de l’ampleur, la conscience de l’utilité des choses est progressivement perdue (retrait des prothèses, non port des vêtements par exemple). Les assistants de vie peuvent alors être rejetés par le malade qui ne comprend plus le sens de leur action. Petit clin d’oeil aux cinquantenaires : les petites douleurs vous rappellent que vous êtes bien vivant !

Crédits Wikipédia