La rue d’Ambert à Orléans

Il m’arrive parfois, à cause d’un impérieux besoin nostalgique, de repasser par les chemins de mon enfance rien que pour voir ce que sont devenus mes endroits privilégiés de bonheur. Je suis né rue de la Burelle – sur des rails de tramway comme on peut le voir sur cette photo – près de la rue d’Ambert – que l’on ne voit plus au-delà des feux . Tour à tour chaque génération s’affirme dans un gachis épouvantable. On me retorquerera qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat… Certes, mais croyez-vous que l’on pourra toujours et partout continuer à tout casser impunément dans le jardin de Dame Nature, même en lui offrant, en guise de compensation, nos oboles d’économies écologiques : l’eau, l’énergie, le CO2, que sais-je encore ? Ces offrandes minables et ridicules ne changeront rien à rien. À-t-on vraiment besoin de tout ça ? Sauve qui peut la vie ! Ainsi va le monde.

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