Le studio d’enregistrement

Il est installé dans une pièce ou le son est, ni trop brillant, ni trop mat mais idéalement agréable à l’oreille. On trouvera :
– Les micros (dynamiques, électostatiques). Les cables divers et casques de retour etc… (Shure, AKG, Sennheiser, Audio-Technica)
– La console de mixage avec son système de dispatching (Behringer). Elle gère l’ensemble des opérations d’enregistrement. Les fonctions essentielles d’une console lui permettent de recevoir, dispatcher, corriger, embellir ou mélanger les signaux venus de synthés, de micros ou de différents effets…
– Un ordinateur Macintosh G5 avec une MBOX Digidesign, un Protools et les effets logiciels : réverbérations, échos et délais numériques, noise-gates, phasing, flanging, harmoniseurs, équaliseurs, enhancers, compresseurs etc…
– Un ordinateur PC pour les autres traitements audio.
L’enregistrement sur ordinateur : le son numérique n’a pas de souffle de bande, possède une plus grande dynamique, mais reste cependant moins fin et moins chaud que le son analogique. L’art véritable consiste à combiner ces deux techniques…
– Les différents magnétophones analogiques (Revox, Nakamichi).
– L’ampli et les moniteurs (Denon, JBL 4333A).
Les signaux vont être amplifiés par un amplificateur de puissance, la console servant de préampli. Ils sont soigneusement écoutés sur les moniteurs (hauts-parleurs) au cours de l’enregistrement ou du mixage. Le mixage est le travail le plus passionnant et le plus artistique de l’ingénieur du son. Mais à ce stade, il est vraiment nécéssaire d’être musicien. Au cours du mixage, les sons en provenance des pistes du magnétophone ou de l’ordinateur, vont être optimisés, mélangés, balancés, et réduits à deux seuls signaux adressés aux sorties générales droite et gauche de la console (Bouncer)

La réalisation d’un CD (une maquette ou démo), comporte de nombreuses étapes. Il faut d’abord enregistrer les instruments et constituer ainsi la partie orchestre, puis on fait les prises acoustiques et vocales. Ensuite il faut mettre un peu d’ordre et nettoyer. Après avoir tout vérifié, le mixage peut commencer. Ensuite on bounce et on attaque le mastering, puis la gravure.
– Prise de son de la guitare acoustique :
Une excellente prise de son de la guitare acoustique peut être réalisée en positionnant un micro électrostatique en face de la table supérieure, au niveau de la rosace. On peut également choisir de mettre le micro au-dessus de la guitare, en surplond. L’écoute permettra de définir l’endroit exact où l’émission sonore est la plus harmonieuse, pour déterminer l’une ou l’autre position. Il faudra veiller à éviter les bruits de manche ou autres et à garder un niveau d’enregistrement à peu près constant.
– Prise de son de la voix :
Un micro à condensateur ou électrostatique, cardioïde à environ 20/30 cm de la bouche du chanteur. Prévoir obligatoirement un filtre anti-pop.

Le concert est la meilleure approche de la musique. Cependant, si le CD ne permet de retrouver qu’un peu de l’émotion du spectacle, il offre cependant la chance de la renouveller à loisir. Il donne par ailleurs l’opportunité de découvrir de nouveaux styles, de nouveaux interprètes.

Le studio d’enregistrement est le laboratoire ou s’élabore la magie du disque et où se prépare le concert : C’est le lieu prédestiné pour créer des sons, parfaire le charme d’une orchestration, rectifier un arrangement, choisir tel effet ou tel style de réverbération.
L’habitude du studio permet bien entendu de concevoir et de préparer une sonorisation parfaite et sophistiquée. Celle qui permettra à un concert de prendre toute sa dimension.

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